Red Universe

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La plus grande saga intergalactique jamais racontée en podcast

raoulito

Des réfugiés vont découvrir les secrets enfouis sous des années d’oublis et de honte. Confrontés à des choix et des conflits sur leur modèle de société, ils avanceront vers leur but ultime, là où se concentrent leurs espoirs : la planète rouge. Chapitres entiers http://reduniverse-chapitres.podcloud.fr Chapitres spéciaux http://reduniverse-speciaux.podcloud.fr Et pour plus d’immersion, les livres illustrés http://reduniverse.fr/livres-numeriques/

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RedU T1 Ch4 Ep8

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Le transporteur n°2 se déplaçait le long du tunnel du multi-Espace. Un observateur extérieur n’aurait pas vraiment pu distinguer nettement le vaisseau, car celui-ci semblait se dédoubler ou se tripler parfois. Évidement vu de l’intérieur, en fait pour toute personne ou élément synchronisé sur sa zone de déplacement trans-dimensionnel, aucun problème majeur ne transparaissait, au pire quelques micro-ondes mal réglés congelaient leurs contenu plutôt que de les réchauffer..
L’état de transition est un moment porteur de magie pour les marins de l’espace, empli de légendes et de racontars remontant jusqu’aux débuts de l’ère multi-spatiale, à une époque encore plus ancienne que la royauté de MaterOne… On murmure à voix basse l’étrange histoire de ce cargo qui, suite à une panne de compresseur multispatial, aurait dérivé dans un univers empli de formes anodines et translucides, reproduisant des objets usuels mais cherchant visiblement à étudier ces si étranges arrivants. En fait personne ne peut certifier que cela a jamais existé, mais c’est le propre des légendes, n’est-ce pas..?

Le Commandant Basavetch, “Baron Basavetch” comme il était coutume de l’appeler avant la révolution Castiks, se servait un thé, en suivant de son siège de commande les traces lumineuses évoluantes sur la coque de son vaisseau, reflets du passage des dimensions sur l’engin.
Au pied de son promontoire se situait la batterie d’ordinateurs et d’opérateurs de toutes sortes qui devaient veiller au bon déroulement de la transition. Basavetch regarda quelques secondes les diodes clignotantes sur les consoles des calculateurs. Toute transition multi-spatiale est faite de milliards d’erreurs dimensionnelles chaque  seconde, qui sont corrigées tout aussi régulièrement dans une sorte de jeux de chat et de souris. L’objectif étant de franchir des dimension plutôt que des années lumières. Sans ces petites diodes, pensa-t-il, le drame était quasiment certain comme cela fût si souvent le cas dans l’ère des voyages de transition: si le vaisseau s’arrêtait au hasard d’une dimension, qui ne serait pas celle d’origine, il pouvait se retrouver dans un espace ou les lois de la gravitation seraient inversées, où alors un espace empli d’une pression infinie en tous endroits, ou alors un lieu sinistre formé uniquement de trous noirs.
Il pensa soudain à un non-univers d’antimatière.. Et réprima un frisson.
Quoiqu’il en soit, un voyage de plusieurs années-lumières se déroule généralement en une dizaine d’heure par ce biais, et cela compense évidement tous les risques, surtout que de nos jours les accidents se font plus rares..
Rares mais pas inexistants.

Le Baron se leva brusquement entamant un tour de la grande passerelle du Transporteur, jaugeant de l’assiduité de ses opérateurs, examinant la netteté douteuse d’un cadrant. Il était courant que l’état de transition, de par son inertie, au moins pour les marins, entraine une période de rêverie propre à l’assoupissement, au laisser-aller, à la philosophie ou à une simple volonté de se divertir.
Mais de par son origine noble et la culture de son peuple, Basavetch ne permettait pas ce laisser-aller et il faisait régner une discipline stricte aux troupes sous son commandement.
De nombreux moniteurs étaient éteints ou en révision, car de par sa nature trans-dimensionnelle, la transition interdisait toute activité radar utile. Les rayonnements se perdaient immédiatement dans un autre univers. D’autant que là encore, la transition avait cette particularité d’empêcher tout risque extérieur, vu qu’il aurait tout d’abord fallu se synchroniser avec un vaisseau évoluant plusieurs milliards de fois chaque seconde.
Certes, il était possible d’utiliser une “non-balise” sorte d’objet référence qui garde une logique d’espace-temps vers l’univers d’origine, un peu comme un périscope de sous-marin sort de l’eau et signale un sous-marin au dessous. Si cette balise émettait quelques informations supplémentaire, il était possible de se synchroniser à un vaisseau sous Transition et même de l’aborder, mais c’était quand même une opération extrêmement risquée!!
Basavetch se demandait justement si une balise de ce type pouvait avoir été embarquée sur la station “Maman-Lolo”….

…Lorsqu’une vingtaine de petits croiseurs se matérialisèrent tout autour de son Transporteur.

Il écarquilla les yeux, et ne trouva pas autre chose à dire que “Quoi? Ils attaquent déjà?”

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RedU T1 Ch4 Ep7

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Le petit patrouilleur de “Choupa la pirate” dérivait lentement depuis maintenant une heure au milieu de nul part, feux éteints, tous ses sens en éveil. Les trois hommes d’équipage restaient silencieux tandis que Choupa patientait selon la procédure d’approche de sa base secrète, procédure qu’elle avait elle-même rédigée: une heure en dérive passive pour repérer tout suiveur éventuel.

Puis elle ouvrit les yeux:
“Allons-y, il est l’heure”Les réacteurs du vaisseau s’allumèrent en douceur tandis que d’une torsion des manettes, le pilote faisait faire un quart de tour à tribord au vaisseau. Quelques minutes plus tard une masse sombre, énorme, grossie  sur l’écran de contrôle et, par la vitre du hublot central, on pouvait apercevoir un astéroïde solitaire se découper sur la lueur incertaine d’un soleil éloigné.
Répondant à un signal lumineux, un des petit cratères s’ouvrit sur un hangar d’appontage bien illuminé ou prenaient places plusieurs hommes et femmes. Le cratère se referma sur le vaisseau une fois passé, ne révélant aucune trace d’une quelconque activité humaine.

Une fois le vaisseau arrimé, le sas de son patrouilleur s’ouvrit et Choupa traversa la passerelle devant ses techniciens alignés de manière réglementaire
“ Capitaine à bord! Gaaarde à vous!”
Esquissant un salut, elle entra dans une coursive reliant le pont central et le centre de commandement.

Il existe des endroits maudits où même la meilleure volonté de l’homme ne peut suffire à survivre. Elle en avait fait l’amère expérience bien plus jeune, sur le navire pirate de son père, grand chercheur de nouvelles proies et de nouvelles richesses qui s’était aventuré dans une zone au-delà de la passe de Majellone, un lieu dont on ne prononce pas le nom: Le Cercle de Khabit!

Dans une capsule, avec quelques survivants, elle avait échoué par ici après avoir traversé les tourments de la Passe, qui avaient endommagé définitivement leur frêle embarcation.
Cet astéroïde était alors apparu sous leurs yeux: solitaire, miraculeux.. Et surtout abandonné par des équipes de mineurs de Lithium qui en avait fait du gruyère, laissant un labyrinthe de galeries emplies d’équipements plus ou moins fonctionnels, de lieux aménagés et même de quelques vivres!

“Bienvenue chez vous, Madâme, les nouvelles sont mauvaises j’en ai peur!”
Un vieil homme se tenait devant l’entrée de la salle de commandement, à quelques mètres du Cadran Sidéral d’où les pirates espionnaient les routes de Univers connu..

“ Merci Karl, dite moi donc, mon vieil ami, quelles sont donc ces nouvelles si déplaisantes?” Répondit la pirate, poursuivant sa route vers le Cadran.
-Notre action sur la station Maman-Lolo a entrainé des remous dans la communauté pirate. Plusieurs capitaines crient déjà à la trahison sans avoir de preuve et même si personne ne peut encore faire le rapprochement avec nous, j’ai peur qu’un jour l’information ne remonte..
Ils ne le sauront jamais! Et puis nous nous attendions à cela, c’était déjà calculé, et les risques assumés! Cela n’est rien comparé à l’Exode et à ce que nous pourrions en tirer!
Justement Madâme, il y a autre chose..”

Karl fît une pause, il connaissait bien son capitaine: il avait fait partie de la capsule de sauvetage, son père – le grand capitaine “Iphis aux yeux noirs”- lui avait personnellement confié sa fille, avant de refermer lui-même le sas de secours pour partager les dernières minutes du vaisseau avec quelques fidèles encore vivants!
Choupa stoppa net sa marche, Karl était comme un second père pour elle et ils partageaient des signaux, des mimes et des méthodes qui leurs permettaient de communiquer plus efficacement. Et là elle sentit que la véritable information allait suivre:
“ Et bien je t’écoute Karl, qu’y a-t-il d’autre?”
Elle s’était retournée vers lui, pointant son regard de feu vers le vieil homme..
“Le Sénéchal Petrovach a décidé, sous l’impulsion semble-t-il d’une grande colère suite à l’arrestation de ses hommes sur la station, de procéder à une attaque immédiate du convoi.
Ce fou de Petrovach risque de tout gâcher! Quelles sont ses intentions? Grinça la capitaine pirate entre ses dents.
Une attaque ciblée sur un des transporteurs, avec toute sa flotte et pendant la transition Multispace, Madâme.
Mais c’est extrêmement risqué! Se synchroniser avec un vaisseau en transition est quasiment impossible sauf..
Oui Madâme il semble bien qu’il ait lui aussi réussi à placer une balise sur un Transporteur, ou pire: qu’il ait détecté la notre et l’utilise, ce qui ruinerait nos plans.”

Choupa rugit en faisant demi-tour!
“Préparez deux chasseurs, nous partons tout de suite! “

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RedU T1 Ch4 Ep6

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Le grand départ arrivait enfin!! A l’intérieur des transporteurs tout le monde était à son poste, ceux qui en avaient un, les passagers sans fonction se trouvaient réunis dans les grands halls centraux des vaisseaux, encadrés par des multitudes de baies vitrées sans les habituelles protections, relevées pour l’occasion!

Azala se tenait également devant une vitre, celle de son hublot qui, hasard ou destin, offrait un clair de terre de MaterOne comme ultime spectacle. Elle pouvait apprécier les feux d’artifices que les chasseurs laissaient dans leurs sillages, virevoltants autour des sept Transporteurs auréolés de centaines de vaisseaux multicolores spectateurs de cet événement unique…
Benkana de son coté, ne prêtait pas beaucoup d’attention au spectacle extérieur, bien trop occupée à donner les ordres pour les dernières manoeuvres. Elle tenait dans sa main droite le trousseau des clefs du compresseur multispatial. Ce mécanisme incontournable des voyages spatiaux mettait plusieurs minutes à chauffer et consommait la majeure partie de l’énergie nécessaire à toute transition. Donc on ne l’allumait que peu de temps avant le départ.
Momumba enfichait déjà sa clef dans l’orifice prévu activant toute la machinerie interne au compresseur de son Transporteur: il allait partir en troisième position et il voulait être ponctuel!
Phil confirma à la radio que le checkup pré-transition ne reportait aucune anomalie, et donna le feu vert concernant les parties du vaisseau sous sa responsabilité. En raccrochant le combiné il ne pût s’empêcher de penser que dans une ou deux minutes, il allait partir de sa planète natale pour ne plus jamais y revenir.

Sur la station “Maman-Lolo”, plusieurs hauts représentants du gouvernement Castiks était présents pour assister officiellement au départ de l’Exode. Parmi ces fonctionnaires et autres hommes politiques se trouvait un membre du conseil de sécurité de la planète, surnomme « Monsieur Heir ». Cet homme avait participé au régime royaliste puis au régime Castiks et était un des prétendant au poste de chancelier suprême qui allait bientôt être créé sur la planète..

Relayé par tous les hauts-parleurs de la station, des transporteurs et de Maman-Lolo, il entonna, suivant quelques mots de circonstance, un vieil hymne de MaterOne, quelque chose d’ancien datant des origines, empli de sonorités incongrues mais que tous connaissaient parfaitement. L’idée de ce chant d’adieu fit merveille car tous les habitants de MaterOne, quel que soit leur âge, se reconnaissaient en lui et se mirent à chanter en coeur.

Si le vide spatial ne l’avait pas empêché, le murmure de millions, peut-être même de milliards de voix se serait élevé dans l’espace.

Jfhill récitait le texte avec entrain, les larmes aux yeux, submergé par l’émotion qui étreignait le cœur d’un Exodé. Le Général Décembre était au garde à vous dans le centre de commandement, entouré de ses officiers et de tous les hommes et femmes y travaillant.
Au fond d’une coursive obscure, Fabio Ouli, habillé tel un mécanicien, fermait les yeux en s’imprégnant de cet air si porteur de légende et d’histoire. Il y avait toujours été sensible mais maintenant que ses facultés de Mental avaient décuplées, il ressentait profondément ce chant, comme si son esprit tentait de se souvenir d’une vie qu’il n’aurait pas vécu mais dont ce chant serait le porteur.
Étrange sensation.

Phil entendit certains cliquetis annonçant le préchauffage du compresseur, l’instant de la transition approchait, et il tendit la main pour serrer celle d’Adenor sa voisine et amante, imité par de nombreux ouvriers de son équipe se rapprochant les uns des autres: personne ne voulait être seul dans ce moment.
Puis la clameur s’estompa, telle la lueur d’une bougie en fin de cycle, les derniers échos s’échappant doucement des dernières lèvres.

Décembre vit la lumière rouge s’allumer, son Transporteur était prêt pour la Transition.
Un moment d’hésitation, une dernière inspiration, et si..?

Mais déjà commençait à rugir dans les haut-parleurs un nouvel air, le nouvel hymne planétaire Castiks pour le nouvel ordre du même nom. Il avait été décidé de le rendre officiel au départ de l’Exode, un dernier message adressé par le nouveau pouvoir aux anciens habitants qui partaient: désormais leur monde n’était plus!

Les nerfs d’Azala cédèrent sous ce dernier affront.

Jfhill rugit, écrasant son poing sur une table.

Benkana fit la grimace.

Monsieur Heir sourit.

Et Décembre appuya sur le bouton rouge, rapidement imité par les autres, engouffrant la flotte dans sa première Transition vers le multi Space..

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RedU T1 Ch4 Ep5

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JfHill déambulait entre les tables débordantes de nourritures et d’apéritifs, suivant, d’un air dégouté, une grosse dame, engoncée tel un pourceau dans une robe trop serrée, s’empiffrant d’un “homard tacheté” des iles de MaterOne.
Lui-même ne se contentait que de quelques fruits  – difficilement- trouvés dans un panier bordant une table et tout ce gaspillage de nourriture le révoltait! Lui, le révolutionnaire ascétique bourreau de travail qui avait vécu tant d’années de clandestinités dans la montagne en ne mangeant parfois que des racines..!!
Ce qui le décevait le plus c’était de voir un tel nombre de personnalités, qu’il avait parfois connu, se comporter comme les nobles corrompus et boulimiques de l’ancien régime. Si certains officiers ou intellectuels faisaient montre de retenue, tel n’était pas le cas de la majorité, et il avait même reconnu certains combattants de la révolution boire ensembles, directement au goulot, un magnum de Blogrilla les mains sous la jupe d’une même femme…

Quelques fumeurs s’étaient regroupés auprès d’une esquisse de salon monté à la hâte dans un coin de hangar, et JFHill se dit que les drogués du cigare valaient au moins aussi bien que ceux de la débauche!
S’installant dans un canapé, il se roula avec dextérité une de ses cigarettes fétiches, emplie de tabac à pipe et de chichua, une herbe chamanique que l’on trouvait dans les montagnes où il avait fait de la résistance.. Il claqua une allumette contre son talon, sous l’oeil amusé de quelques voisin, et aspira la douce fumée calmante, laissant le charme agir..

Il se sentait bien seul..
Benkana avait tenu à raccompagner la princesse Azala à son transporteur et Arlington avait prétexté quelque avarie de voilure pour ne pas assister à la cérémonie.

Pas bête le coup des avaries de voilure, il aurait dû y penser lui-même..

“Mais c’est de la sorcellerie! Comment pouvez-vous gagner à chaque partie quel que soit votre challenger?!”
Une voix forte le sorti de sa torpeur, il se retourna sur sa droite et vit de dos un inconnu se lever d’une table. Sous cet angle de vue il ne pouvait ni deviner le jeu, ni reconnaitre l’adversaire..
“Non personne ne pourra vous battre! Vous êtes bien trop fort Colonel Sterling Price!” Et sur ces mots, l’homme poussa sa chaise et s’éloigna en grognant, libérant les regards des deux colonels qui se retrouvèrent, l’un et l’autre, face à face.

Le temps suspendit son vol, et les convives autour d’eux semblèrent se mouvoir au ralenti, tels de vieux films à la bobine usée..
Sterling Price et lui savaient tous deux que ce moment devrait arriver tôt ou tard, que les réunions du Conseil des commandants ne permettraient jamais de crever l’abcès.

Un contentieux trainait entre eux, une rivalité sourde mais, fort heureusement, assumée des deux cotés…
Parmi les grandes batailles décisives de la Révolution, une des plus spectaculaire fut celle des Monts Atos, où les deux colonels s’étaient affrontés plusieurs jours sur une zone de quelques kilomètres de long, dirigeant chacun une armée. JFHill avait gagné, ouvrant la route vers la capitale…

Prenant son inspiration, JFHill se leva et prit la place de l’adversaire malheureux de Sterling Price.
Sur la table se trouvait un échiquier dont les  pièces étaient si patinées que l’on avait des doutes sur la couleur de certaines.. Le socle en lui-même était composé de trois sortes de bois différents, finement ciselés, mais les années étaient également passées par là et des craquelures zébraient le pourtour tandis que certaines cases semblaient creusées par le passage des pièces.. Les armoiries gravées sur le coté étaient, elles aussi, à moitié effacées.
“ C’est votre échiquier personnel n’est-ce pas Conte? “
Le Colonel Sterling Price était Conte sous l’ancien régime, d’une ancienne noble famille de MaterOne. Il avait perdu beaucoup durant la révolution Castiks..
“ Il a appartenu à un aïeul il y a plus de 200 ans Hill” Répondit le Conte. “ Mais il fonctionne encore remarquablement bien! Voulez-vous m’accorder une partie?” demanda-t-il en esquissant un sourire humble..

JFHill parti d’un grand rire: “ Mais bien sur mon vieil ennemi, cela faisait longtemps que nous avions laissé tous deux ce duel en suspens, l’Exode va nous donner exactement le temps dont nous avions besoin! Hahahaha!!”
Les pièces remisent en place, la partie put débuter..

Bien après la fin de la cérémonie du départ, la soirée finit sur un mat de JFHill, ce qui était honorable vu que seuls les deux rois étaient restés en lice..
Mais depuis déjà plusieurs heures, Sterling Price et JFHill partageaient les mêmes alcools et les mêmes sourires..