Nous y voila, apres Netophonix, RU poursuit son ascension sociale sur Twitter !
Des réfugiés vont découvrir les secrets enfouis sous des années d’oublis et de honte. Confrontés à des choix et des conflits sur leur modèle de société, ils avanceront vers leur but ultime, là où se concentrent leurs espoirs : la planète rouge. Chapitres entiers http://reduniverse-chapitres.podcloud.fr Chapitres spéciaux http://reduniverse-speciaux.podcloud.fr Et pour plus d’immersion, les livres illustrés http://reduniverse.fr/livres-numeriques/
Nous y voila, apres Netophonix, RU poursuit son ascension sociale sur Twitter !
Merci à Béa de Netophonix d’avoir découvert RU et de l’avoir partagé avec les participants au forum de Netophonix, l’agrégateur de saga MP3 !
Venez le découvrir pour tous les bijoux qu’il recense !!
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LE contre Amiral aspira bruyamment une grande quantité d’air alors qu’il tentait de se débattre contre une immense sensation d’étouffement… Et se retrouva assis dans son lit au beau milieu de la nuit.Tremblant, en sueur, il regarda fixement le mur face à lui pendant plusieurs minutes, reprenant son souffle.
Ressentant un mouvement à ses coté, il regarda le jeune homme dormant dans les draps de soie verte. Un nouveau mignon d’une nuit, un jeune garçon des bas quartiers à qui on avait promis quelque argent en échange de ses faveurs.Drogué, questions de sécurité, il n’avait même pas été dérangé par le réveil nocturne de Pofeus.
Celui-ci se leva, puis, s’étant saisi d’une serviette dans la petite salle de bain, alla s’essuyer devant l’immense porte-fenêtre de son étage qui donnait sur le parc. Au loin les premiers faubourgs de la capitale clignotaient tranquillement tandis qu’on pouvait apercevoir quelques étoiles filantes dans le ciel, chose assez fréquente à cette période de l’année.
Depuis plusieurs mois maintenant, le contre-amiral tombait de plus en plus dans cette sorte de somnolence mémorielle qui le replongeait dans son passé. Etait-ce un des méfait de l’âge ou une maladie?
Aucune idée, il lui faudrait peut-être s’en ouvrir à un médecin. D’autant que maintenant, s’il continuait de “s’absenter” durant ses journée, ses nuits devenaient de plus en plus agitées et sans sommeil! Comme une inversion des choses..
Un froissement dans le lit, le jeune garçon se retournait, toujours assommé par les tranquillisants. Pofeus ouvrit la porte-fenêtre et franchi les quelques mètres le séparant du balcon à l’extrémité de la terrasse.
Tâtant la serviette autour de son coup, il profita de la chaleur de cette nuit, porteuse d’une douce brise tiède venant des déserts lointains. Là encore, un évènement ordinaire en cette période de l’année..
Le Contre-Amiral rumina: les nouvelles des dernières journées n’étaient pas spécialement encourageantes! Après la découverte par Ralato d’un nouvel agent double dans ses propres rangs, il avait appris que l’habile Monsieur Heir avait fait basculer dans son camp plusieurs personnalités influentes du monde des affaires, et qu’il pouvait désormais compter sur l’appui financier du conseil d’administration des mines de lithium de Kalmot. Son adversaire politique au poste de Chancelier suprême de MaterOne avançait ses pions.
Mais Pofeus n’avait pas dit son dernier mot: il était toujours à un poste stratégique et son influence elle aussi augmentait au fur et à mesure que ses services purgeaient la société des “traitres” bien opportuns, dans les groupes sociaux les plus diverses.
Cet arriviste n’avait rien fait de ses dix doigts et se retrouvait, à force d’intrigues et de cadeaux politiques ou économiques, à faire armes égales avec Lui: un des principaux leader de la Révolution Castiks ?!
Le contre Amiral eut un sourire en repensant à cette Révolution Castiks: il avait dû lui-même détruire de l’intérieur les fondements de la royauté pour sauver sa propre tête et ses privilèges. Les fonctionnaires du Roi étaient alors décidés à le mettre à mort dans une série de scandales où se mêlaient le stupre, l’argent la corruption et la mort. Les petites fantaisies de Pofeus ne semblaient vraiment pas être de leur goût.
Cela aurait presque été risible si le Roi lui-même ne leur avait donné son aval. La vie même de Pofeus pouvait basculer d’un claquement de doigt et il avait dû réagir vite.
Intervint alors celui qui allait devenir son mignon, puis également son instrument de mort, et enfin le prisonnier le plus dangereux de MaterOne: Fabio Ouli..
Pofeus fit demi-tour et s’en retourna dans sa chambre. Contournant le lit il s’assit à coté de son compagnon d’une nuit. Celui-ci dormait d’un air innocent. Pofeus laissa sa main caresser les épaules puis s’aventurer sur le bas de son dos et le long de ses cuisses fermes et douces à la fois.
Demain, ce jeune homme serait mort, enfoui avec les autres sous des tonnes d’eau ou de ciment. Depuis Guy, le meilleur amant qu’il eut jamais eu et qui l’avait trahi en informant le réseau de la Princesse Azala, aucun de ses amants d’une nuit ne devait survivre au lendemain.
Tapie tel un serpent au creux de ses reins, la douce chaleur du désir reprit vigueur. Quitte à être réveillé, autant en profiter, ne serait-ce que pour honorer cette jeune vie, non?
Alors qu’il prenait doucement son plaisir, il eut soudain une idée bizarre. Poursuivant son accouplement hors nature, ses mains entourèrent le cou de son jeune amant et commencèrent à serrer.
Au bout de quelques secondes, et malgré la torpeur des drogues, l’instinct de survie prit le dessus et le jeune homme tenta de se libérer avec des sursaut de tout son corps ou des mouvements erratiques de ses bras ou de ses jambes.
Lorsque soudain il ouvrit les yeux puis cessa de remuer, Pofeus connu un des plus profond orgasmes de sa vie.
Haa les fantasmes: parfois on les trouve là ou on ne les attendait pas..
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La haine.
La douleur.
La peur.
L’odeur du sang.
Les injections..
Mais encore plus: LA HAINE TOTALE.
Stuffy était avachi sur le bloc en ciment servant de lit au fond de son résidu de cellule. Tout était humide, la prison elle-même se trouvait en bord de mer, et au 20eme sous-sol les infiltrations d’eau était encore courante.
Pas de lumière, juste la lueur du néon bleu métallique au milieu d’un long couloir.
Au loin un râle..
Puis plus rien. Sans doute un prisonnier qui venait de se réveiller, réalisant que son cauchemar se trouvait dans la réalité et pas dans le monde des songes.
Amorphe, le cerveau de Stuffy commençait à émerger des brumes vaporeuses dans lesquelles le sérum qui lui était administré le plongeait régulièrement.
Stuffy est un Mental, un être capable d’agir sur les esprits des autres à courte distance, d’entendre les pensées proches, de ressentir de l’empathie pour des émotions d’êtres lointains. Stuffy est également un membre des forces de sécurité de Mater One, un agent actif rompu à de nombreuses techniques de combat, un des meilleurs homme de la redoutable Section 9 du service de sécurité de l’armée, sous les ordre du Contre-Amiral Pofeus.
Mais pour bien comprendre le personnage il faut ajouter que Stuffy est un mutualiste, un utopiste qui pense qu’un modèle de société basé sur le profit n’ira jamais aussi loin qu’un autre basé sur le partage. Un militant parmi les gardiens des clefs de l’ordre établi.
Cela l’avait récemment rapproché de celle qui troublait son sommeil depuis qu’il l’avait rencontré. Ses pensées les plus profondes, les plus intimes et les plus cachées recelaient une femme habillée de gaze blanche, dansant sur elle même dans un moment unique de magie musicale.
La Princesse héritière de l’ancienne monarchie de Mater One: Azala.
Elle était partie, lui laissant quelques clefs de son réseau, avec pour mission de faire parvenir des informations sur la situation le plus longtemps possible, et de promouvoir ses idées, qui deviendrait peut-être un jour un mouvement politique capable de balayer les dictateurs ayant pris en otage la Révolution Castiks pour leurs propres profits..
Quand le Lieutenant Ralato était venu l’arrêter à son bureau, Stuffy n’avait eu le temps de ressentir qu’une chose avant la première injection paralysante: “Dénonciation”
Il avait été vendu par quelqu’un, un traître de l’intérieur. Un autre du réseau Azala? Peu probable.. Un mutualiste? Difficile à concevoir tant cette organisation était compartimentée..
Dans le couloir, de nombreux pas approchaient. C’était l’heure de l’injection, et Stuffy tenta de donner son maximum de volonté pour reprendre le contrôle de son corps et se battre.
Il réussit seulement à tomber sur le sol, aux pieds de ses gardiens hilares:
-Alors le Mental, on veut se rebeller? Hoooo c’est bien les gars regardez: il a réussi à faire 60 cm en rampant!
Il se senti soulevé puis rejeté sans ménagement sur la couchette dure et froide.
-Tu est une vrai charogne sale Mental, et plus que çà: tu es une vermine de Mutualiste. Les porcs comme toi ne méritent qu’une chose.
Ses pouvoir en semi-veille ressentait la haine que lui vouaient ses geôliers: Mutualiste, Mental.. Traitre! Tout pour se faire détester. Une étrange chaleur se diffusa alors depuis plusieurs endroits de son corps, suivi d’une odeur.. d’urine!
-On le mouille bien les gars! Si on n’a pas le droit de le frapper, on peut au moins l’aider à avoir bien chaud cette nuit Hahahah!
Stuffy nota qu’on était donc en soirée..
Puis une douleur lui perça la carotide, l’aiguille tournant un peu lançait des éclairs de spasmes sur tout le visage.
-Oups! J’ai dû enfoncer l’aiguille au mauvais endroit. Désolé monsieur le Mental, je suis trop maladroit. Et si j’envoyais le produit hein?
La douleur fut pire. Les muscles du visage de Stuffy se contractèrent involontairement en un rictus, un simulacre de plaisir que son bourreau remarqua avec amusement!
-Hê les gars, cette tarlouze aime çà! Regardez, je suis sur qu’il bande en plus! On devrait le foutre à poil pour voir.. ha bah non, il pue trop la pisse pour que je le touche.. Charogne va! Je te crèverais un jour..
Il retira la seringue violemment, sans même désinfecter la plaie puis se retourna avec ses deux adjoints vers la porte.
Il l’ouvrit, commença à marcher.. Poursuivi son chemin et… Recula vers la porte à l’envers!
-Bon Dieu mais qu’est ce qu’il se passe?
Il tenta de se retourner mais il ne put rien.
Une voix dans sa tête lui fournit une indication.
“La prochaine fois que tu veux prendre ton pied contre un Mental, ne te trompe pas: injecte-lui son sérum, pas un fortifiant rapide.”
La porte se referma devant lui, loin, très loin, immensément loin…
Bonjour à tous,
Cela faisait plusieurs années que je préparais mes podcasts avec le logiciel Soundtrack Pro de la suite Final Cut Studio d’Apple, je peux même dire que depuis mon premier podcast c’était une institution: même du temps de Podcast Maker (période 3Pom & Pom4) je montais d’abord tout avec Soundtrack pro. Je ne reproche rien au logiciel, il continue d’être parfait (ou presque..), le problème viendrait plutôt de Final Cut Pro.
——
Je ne suis pas plus riche que vous, et je ne peux changer mes ordinateurs à la vitesse d’évolution de l’informatique: je possède un Imac 24″ blanc -premier du nom- et un Macbook noir. Le second fût acheté d’occasion et rend fidèlement ses services. les deux ont donc 4 et 5 ans.. Pour Apple, ceci semble devenir agaçant: la dernière mouture de FCS ne fonctionne plus sur le portable et on se doute bien que la future version 2011 risque même de ne plus accepter mon Imac ( déjà que pour MacOs Lion c’est devenu l’entrée de gamme! Le premier core2Duo des gammes Apple.. ).
Le hasard, entre temps, m’a permis de renouer avec un vieil ami que j’avais abandonné: Adobe Premiere Pro que je redécouvre au travail dans sa version CS5.. Stable, efficace, rapide, compatible avec toute plateforme 64 bits et surtout toute carte graphique! Son ami Adobe Media Encoder semblant très heureux sur le vieux macbook noir qui dégoutte tant Final cut Studio et son Compressor mal optimisé..
Donc vous l’avez pressenti, je me suis tourné vers la suite de la suite Production Premium de l’éditeur Adobe ( après tout j’utilise Photoshop ou After effect pour mes travaux comme tout le monde dans le milieu ou presque ) et automatiquement, si je veux me passer de FCS, Soundtrack pro va donc être remplacé par: Adobe Audition CS5.5, nouvellement promu logiciel du son multiplateforme chez Adobe. Les débuts sont prometteurs. Certes pas le même prix, mais quelle efficacité et surtout: pas de changement de machine !! Ce qui rentabilise l’achat que l’on peut d’ailleurs payer par souscription mensuelle, ce qui sera mon cas.
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Seul bémol à toute cette affaire: il va me falloir adapter tout mon pipeline à ces nouveaux logiciels. Et le perdant à la fin c’est?… Vous
Poditeurs, Podradioditeur et Surfeurs de tous genres et de tous poils, je vous prend donc quelques petites semaines supplémentaires pour dire Adieu à Final Cut Studio, rupture difficile, et me tourner vers son challenger: Adobe Production Premium.
Tout le petit monde sera de retour à l’heure dite, Lundi soir 6 juin tard, ou le Mardi suivant tôt un mois d’attente que je vais, comme d’habitude , tenter de compenser par DEUX épisodes consécutifs! Un modeste cadeau pour votre patience infinie..
Merci de votre compréhension, longue vie à Red Universe, à Podradio, gloire à Pof et que Saint Phil Good daigne nous accorder Sa Clémence dans Ses Cieux..
Raoolito